Ne placez pas vos espoirs dans la découverte d'une technique secrète. Polissez votre esprit par un entraînement incessant; c'est la clé de techniques efficaces.
Kyuzo Mifune, 10ème Dan de Judo, (1883-1965)
Origine du Ju-Jitsu
Le ju-jitsu, ou jūjutsu ou encore jiu-jitsu (柔術, jūjutsu), regroupe des techniques de combat qui furent développées durant l'ère féodale du Japon par les samouraïs pour se défendre lorsque l'on est désarmé. Ces techniques sont parfois classées en trois catégories principales : atemi waza (technique de frappe), nage waza (technique de projection) et katame waza (technique de contrôle) afin de maîtriser un adversaire.
En japonais, jūjutsu (柔術, jūjutsu) signifie littéralement « technique de souplesse » ou « art doux » ou encore « méthode permettant d'utiliser au mieux la souplesse ». "Jū" pour souplesse et "jutsu" pour technique. Il existe diverses transcriptions phonétiques approximatives ce qui explique les différentes orthographes. L’orthographe ju-jitsu est la plus utilisée dans la littérature francophone, bien que cela ne corresponde pas à la consonance.
Le terme générique "ju-jitsu" cache une réalité historique bien plus complexe : en effet, il n'a jamais existé une discipline unique et strictement définie correspondant à ce terme, réalité qui correspond au caractère vague de cette désignation "technique/art de la souplesse". Il s'agissait de la discipline de combat sans armes, partie intégrante du programme enseigné par chacune des nombreuses écoles japonaises (les ryu), qui ont peu à peu périclité à la fin de l'ère féodale. Ce que l'on appelle couramment "ju-jitsu" désigne aujourd'hui soit un enseignement bien spécifique à une école particulière (il s'agit d'une pratique minoritaire, et dans ce cas, il est précédé du nom de l'école en question), soit un enseignement regroupant des techniques héritées de ces écoles et transmises au début de l'ère moderne voire après la Seconde Guerre mondiale à un plus large public, grâce au travail de recensement et de conservation des techniques commencé dès la fin du XIXe siècle.
Au début du XXe siècle, des personnes se sont inquiétées de la disparition de ce savoir, due à la modernisation de l'armée, et ont collecté les techniques de différentes écoles (ryū Ha) de ju-jitsu pour en faire une pratique moderne, adaptée aux besoins de la nouvelle société ; ainsi, naquirent le judo, dont les composantes viennent en majorité de l'école Kito (Kito-ryu), l'aïkido, émanation plus tardive de l'école Daito (Daito-ryu), ou plus récemment le jiu-jitsu brésilien, né de l'évolution d'une variante de judo (Kosen), elle-même instruite par l'école Fusen (Fusen-ryu). Véritable nébuleuse à l'origine de constructions plus ou moins récentes, le ju-jitsu est à juste titre souvent qualifié d'« art mère ».
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ju-jitsu
En japonais, jūjutsu (柔術, jūjutsu) signifie littéralement « technique de souplesse » ou « art doux » ou encore « méthode permettant d'utiliser au mieux la souplesse ». "Jū" pour souplesse et "jutsu" pour technique. Il existe diverses transcriptions phonétiques approximatives ce qui explique les différentes orthographes. L’orthographe ju-jitsu est la plus utilisée dans la littérature francophone, bien que cela ne corresponde pas à la consonance.
Le terme générique "ju-jitsu" cache une réalité historique bien plus complexe : en effet, il n'a jamais existé une discipline unique et strictement définie correspondant à ce terme, réalité qui correspond au caractère vague de cette désignation "technique/art de la souplesse". Il s'agissait de la discipline de combat sans armes, partie intégrante du programme enseigné par chacune des nombreuses écoles japonaises (les ryu), qui ont peu à peu périclité à la fin de l'ère féodale. Ce que l'on appelle couramment "ju-jitsu" désigne aujourd'hui soit un enseignement bien spécifique à une école particulière (il s'agit d'une pratique minoritaire, et dans ce cas, il est précédé du nom de l'école en question), soit un enseignement regroupant des techniques héritées de ces écoles et transmises au début de l'ère moderne voire après la Seconde Guerre mondiale à un plus large public, grâce au travail de recensement et de conservation des techniques commencé dès la fin du XIXe siècle.
Au début du XXe siècle, des personnes se sont inquiétées de la disparition de ce savoir, due à la modernisation de l'armée, et ont collecté les techniques de différentes écoles (ryū Ha) de ju-jitsu pour en faire une pratique moderne, adaptée aux besoins de la nouvelle société ; ainsi, naquirent le judo, dont les composantes viennent en majorité de l'école Kito (Kito-ryu), l'aïkido, émanation plus tardive de l'école Daito (Daito-ryu), ou plus récemment le jiu-jitsu brésilien, né de l'évolution d'une variante de judo (Kosen), elle-même instruite par l'école Fusen (Fusen-ryu). Véritable nébuleuse à l'origine de constructions plus ou moins récentes, le ju-jitsu est à juste titre souvent qualifié d'« art mère ».
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ju-jitsu
Kata Guruma (Projection en forme de roue par dessus les épaules)
Ju-jitsu pratiqué au Goshinkan Dojo de Nouméa
Le Ju-jitsu pratiqué au sein de notre Dojo s'inspire de deux courants principaux. Dans sa version martiale, il associe les méthodes de Ju-Jitsu japonais traditionnel et la méthode française enseignée par Eric Pariset. Dans sa version sportive, il respecte les règles de compétition préconisées par la Fédération Française de Judo/Ju-Jitsu (FFJDA).
*La pratique martiale s'articule autour de 5 domaines d'activités:
-Atemi waza (techniques de frappes avec les poings, les coudes, les pieds, les genoux, la tête, ...)
-Nage Waza (techniques de projections ou d'aménées au sol)
-Katame Waza (techniques de contrôle ou d'immobilisation au sol)
-Shime Waza (techniques d'étranglements debout ou au sol)
-Kwansetsu Waza (techniques de clés portées aux articulations des bras ou des jambes)
Des combats réguliers permettent de mettre en pratique les compétences acquises dans chacun de ces domaines.
*La pratique sportive se développe autour de deux activités principales qui débouchent sur un championnat de Nouvelle-Calédonie pour chacune d'elle. Ces deux activités martiales et sportives sont le:
-Duo Système (expression en couple de techniques de ju-jitsu)
-Fighting Système (expression martiale et sportive de techniques de ju-jitsu ne présentant pas de danger pour l'intégrité physique des combattants)
*La pratique martiale s'articule autour de 5 domaines d'activités:
-Atemi waza (techniques de frappes avec les poings, les coudes, les pieds, les genoux, la tête, ...)
-Nage Waza (techniques de projections ou d'aménées au sol)
-Katame Waza (techniques de contrôle ou d'immobilisation au sol)
-Shime Waza (techniques d'étranglements debout ou au sol)
-Kwansetsu Waza (techniques de clés portées aux articulations des bras ou des jambes)
Des combats réguliers permettent de mettre en pratique les compétences acquises dans chacun de ces domaines.
*La pratique sportive se développe autour de deux activités principales qui débouchent sur un championnat de Nouvelle-Calédonie pour chacune d'elle. Ces deux activités martiales et sportives sont le:
-Duo Système (expression en couple de techniques de ju-jitsu)
-Fighting Système (expression martiale et sportive de techniques de ju-jitsu ne présentant pas de danger pour l'intégrité physique des combattants)
Duo système
Fighting Système
La sécurité
La sécurité est un des points essentiels de notre pratique martiale. A cet effet, les coups portés au visage ne doivent pas toucher ce dernier et ceux portés au corps doivent être modérément appuyés.
En outre, toutes les clés portées à la colonne vertébrale de même que les clés en torsions portées aux membres inférieurs sont totalement proscrites. En cela, le Goshinkan Dojo se démarque des autres formes de combat (Ju-Jitsu brésilien, Mixed Martial Arts,...) qui ne garantissent pas l'intégrité physique des pratiquants. Pour les mêmes raisons de sécurité, les pratiquants doivent porter les ongles courts.
En outre, toutes les clés portées à la colonne vertébrale de même que les clés en torsions portées aux membres inférieurs sont totalement proscrites. En cela, le Goshinkan Dojo se démarque des autres formes de combat (Ju-Jitsu brésilien, Mixed Martial Arts,...) qui ne garantissent pas l'intégrité physique des pratiquants. Pour les mêmes raisons de sécurité, les pratiquants doivent porter les ongles courts.